DEUXIEME ACQUISITION
DEUXIEME ACQUISITION D’UN CAMPING-CAR
Cette histoire tient de l’abracadabrantesque.
Forts de notre première mésaventure, nous nous apprêtons à changer de camping-car et sommes un peu plus circonspects.
Bien que très bien renseignés par le biais de magazines, nous nous octroyons le privilège d’une petite visite au salon du BOURGET.
Nous avons quelques marques bien précises en tête et surtout des critères techniques bien arrêtés concernant le côté pratique et fonctionnel.
Ceci dit, rien ne nous emballe vraiment et c’est tout naturellement que nous nous rendons au stand de notre concessionnaire de base.
L’évidence se confirme, à savoir que nous avons un faible pour la marque déjà choisis lors de notre premier achat.
Mais ce coup ci, ils ne nous y reprendront pas d’autant plus que l’éloignement kilométrique entre notre lieux de résidence et le concessionnaire est trop éloigné et ne rentabilise pas des pièces de moindre valeur changées sous garantie avec un trajet aller retour nous coûtant plus cher en gas-oil.
La visite vaut quand même le coup et nous craquons sur un modèle.
Discuter n’engage à rien et encore une fois le vendeur fini par nous séduire.
Toutefois, la donne est changée et le bon de commande rempli avec une économie substantielle et la promesse du rachat de notre camping-car cinq cent euro au dessus de l’argus ne nous fait pas signer pour autant.
L’heure fort avancée et la clôture du salon n’y feront rien et nous repartons avec les coordonnées du vendeur qui nous informe être indépendant.
Dans la semaine nous le recontactons et lui proposons de rester sur ce prix, mais d’y ajouter encore d’autres options et bien entendu de garder le même prix de la reprise de notre véhicule.
Ce qu’il fait sur le champ et nous fait parvenir le bon de commande à lui retourner signé par nous en retour de courrier.
Cette proposition nous semble très intéressante, mais nous reste le soucis du kilométrage.
Avant de prendre l’ultime décision, nous nous rendons chez un concessionnaire proche de chez nous que nous connaissons pour lui acheter des accessoires mais qui ne fait pas cette marque.
L’époque du salon faisant encore office jusque la fin du mois, il nous propose quelques bons produits ne satisfaisants pas tout à fait nos critères de recherches et lui disons que nous allons réfléchir quand au moment de partir le vendeur nous annonce qu’ils viennent de signer au salon avec la marque de notre camping-car et qu’ils vont commencer le processus de vente.
C’est la banane qui s’inscrit sur le visage de ma femme et les commentaires vont bon train pour vanter les qualités du modèle qu’elle a retenu au salon ,aussitôt le vendeur s’empresse de sortir un catalogue de son tiroir pour lui en présenter tous les aspects.
Il nous fait une première proposition qui ne nous emballe pas du tout et une pensée me vient de lui présenter le bon de commande prêt à signer chez son concurrent.
Douche froide pour tout le monde, acheteurs et vendeur, ce dernier ne pouvant pas s’aligner sur une telle offre et il doit en référer au patron si remise est à faire mais qui ne sera jamais de l’ordre de son concurrent.
Un mois et demi de négociations après, nous voilà détenteurs d’un bon de commande approximativement similaire à celui du salon et surtout avec un concessionnaire près de chez nous et réputé pour le sérieux et la qualité de ses prestations.
En définitive, ces tractations, nous ont fait obtenir le camping-car de nos rêves à un moindre coût et les économies réalisées nous ont largement compensé des déboires financiers du premier.
Monique & Alain